jeudi 8 mars 2018

Le samedi 14 avril 2018




Cette année Les Nuits Industrielles#4 se tiendront le samedi 14 avril et comme l'année précédente l'évènement se déroulera au Grigri à Nantes 12 rue Ampères 44240 à La Chapelle/Erdre. L'entrée est au prix libre et ouvert à tous.
Nous ne serons jamais assez nombreux alors soyez les bienvenus pour un grand moment de musique bruitiste, noise, ambiant et industrielle. Ouverture des portes à 20h30 début 21h.

Au programme de cette 4ème édition :

LE SYNDICAT FACTION VIVANTE
PACIFIC 231
NOCTURNE
ENTRE VIFS



Le Syndicat Fation Vivante nous proposerons de la musique bruitiste complètement improvisée. Pacific 231 vous fera vivre expérience sonore & visuelle, une véritable expérience esthétique. Nocturne présenterons leur nouvel album Hypnose Générale musique réaliste industrielle. Quant à Entre Vifs ils vous décaperont les esgourdes à l'aide de machines entièrement faites mains. Et pour notre grand plaisir des clips de Minamata viendront bercer nos intermèdes.
Les groupes auront leur distro.
 
   Affiche : Boris Jakobek

Projection clips from MINAMATA
les poseurs de disques STÉRÉO TDM & LABUSEUR ambianceront la nuit.

cris sourires et bonne humeur.. 


L'A.C.E.  rejoint la position des LOUBARDS PD sur la question du prix libre, alors voilà : "le prix libre est nécessaire, on n'empêchera personne d'entrer, c'est notre volonté que les plus démunis puissent venir. On n'est pas dans le discours politicard puritain et bien-pensant ou la culture est le faire-valoir de tous les passe-droits. La réalité de la vie désargentée on connaît, t'es encore maître de choisir où c'est important d'en mettre/. Ce monde-là on fait avec, on peut vivre sans rien comprendre, on peut vivre sans rien chercher, mais soutiens ces projets où ensemble on désire furieusement autre chose, et on résiste, sans subvention, dans une imparfaite et difficile indépendance."

Et toujours pas de CB ni de crache-thunes à proximité → bring some cash, some love and your brain.





Préentation des groupes :

Le Syndicat Faction Vivante
LE SYNDICAT is a Collective involved in Live Noise / Electronics & Music production since 1982. Le Syndicat has released more than 20 official albums on different labels all other the world, It still active on sound material production and live exhibitions as LE SYNDICAT FACTION VIVANTE.


Artisan du bruit depuis plus de 35 ans avec Le Syndicat, Ruelgo a toujours défriché avec passion des territoires sonores extrêmes, entre expérimentations radicales, électro noise rythmique et bruitisme lyrique. Sculpture sonore en mouvement, Le Syndicat Faction Vivante repousse encore les limites d’un concept bruitiste instinctif, en puisant autant dans une forme d’improvisation maîtrisée que dans une création interactive en direct.
*source dmute.net

Au départ de cette nouvelle équipe du Syndicat, il y a eu en août 2014 une invitation en résidence de Saphi du projet Nocturne, dont le but était d’échanger sur nos pratiques sonores. Cette rencontre s'est très vite transformée en une collaboration intensive et, dans le même temps, il y a eu une proposition de concert du Syndicat à Lille. Deux mois plus tard, Saphi s'est ainsi joint à moi pour cette performance et nous avons pu constater que nous nous sentions en public dans des dispositions identiques à celles rencontrées en résidence.
Il faut prendre en compte que tout ce qu'a produit le Syndicat jusqu'à la fin des années 80, c'est à dire les premiers albums cassette qui depuis ont été réédités maintes fois, a été enregistré d'une traite. Il s'agissait de court-circuiter le fil de la pensée et les concepts sociaux-culturels existants, en utilisant l’énergie sonore de façon à ce qu'elle ne laisse aucune prise à l’analyse de ce qui était fait ou pourrait l'être. Nous étions déterminés à découvrir un nouveau mode d'expression utilisant la force du son et de l'instinct, et non les concepts et règles propres au langage musical. Ce que nous avons décidé de pratiquer avec LSFV poursuit cette même idée tout en utilisant une technologie de production de son différente. Pour ma part, des machines et interfaces dédiées à la musique électronique qui permettent une transformation instinctive du signal audio. Pour Saphi, une pratique de bending (action qui consiste à court-circuiter de façon volontaire des machines originellement dédiées à la production de son) qui rappelle l'outillage des débuts du Syndicat et les « bruiteurs » de Entre Vifs.
La maîtrise de ces outils demande un entraînement conséquent pour que nous réussissions à transmettre ensemble ce que nous n'imaginons pas préalablement, mais que nous voulons créer en direct. Formellement, nous produisons une suite de gestes rapides qui engendrent des naissances et des morts successives de sons abstraits en direct.
*extrait interview de Ruelgo pour dmute.net, l'interview complète ici :

Le Syndicat Discorgraphie
Site internet : Le Syndicat

Un album CD existe sous le titre de "Morceaux de Choix". 


LE SYNDICAT FACTION VIVANTE - LIVE @ CINEMA NOVA 2015 from Le Syndicat on Vimeo.



PACIFIC 231
Pacific 231 est le surnom de l'artiste français Pierre Jolivet, qui vit maintenant en Irlande. Il compose de la musique depuis longtemps, et au vu de la grande quantité de sa production et de la variété des genres et des sous-genres en constante évolution, Pierre Jolivet est un artiste très prolixe. Son travail sonore trouve sa genèse dans le bruitisme et la musique industrielle mais le noise ne fait pas partie de ses compositions. Depuis quelques années il multiplie les expériences avec des échantillons sonore de toutes sortes. La magie des arrangements abstraits et des collages l'amène également à collaborer avec des artistes tels que Lieutenant Caramel, Vox Populi! ou Rapoon.
 
Depuis le début des années 80 Pacific 231 s'inscrit dans les musiques expérimentales. Pierre Jolivet mène une recherche perpétuelle de nouvelles structures sonores, de nouveaux thèmes de composition. Son aventure l'amène a développer une esthétique encore inconnue tout en maintenant une grande qualité dans sa production musicale et artistique générale.

Pacific 231 Discographie
Site internet Pacific 231


Pacific 231 is the moniker of French artist Pierre Jolivet, who is now living in Ireland. He has been composing music for a long time, which is proved by the huge number of releases and also by the wide, ever-changing and evolving range of sub-genres that are the results of his work. He found the roots of his early works in noise and industrial bases. One could say that Pacific 231 has never in noise structures. A few years ago, he began to make more and more experiments with sound samples of various kinds. Discovering the magic of abstract arrangements and sound collages led him also to co-operate with other artists. His discography has got more than eight split or collaboration albums with such artists as Lieutenant Caramel, Vox Populi! or Rapoon.
 
   

Pacific 231 has been embedded in the world of experimental music since the early 80s. Through his work, he has consistently sought out and found new sounds, new compositional themes, ventured into unfamiliar aesthetics, and maintained the rare quality of a steady evolutionary path. Micromega will undoubtedly be a significant milestone within his consistently surprising portfolio, integrating video with 5.1 surround sound into the representational gradient. The audio on Micromega is an experimentation in live de-instrumentation, cut-up, and sound production, drawing inspiration from the work of Lou Reed, Brian Eno, Alvin Lucier and La Monte Young, among others. A single electric
guitar is processed to fuse the resonating cords with loop sequences in a stereophonic dialogue. The surround video version provides a full environment where a de-perception can be achieved beyond the background threshold of the listener.


NOCTURNE
Saphi est à l’origine de Nocturne et débute ses premières expériences analogiques et industrieuses en 1994. Ses préoccupations premières furent la notion de choix et de libre arbitre. Face à une situation donnée nous devons trouver une attitude qui puisse nous permettre de tenir. Mais notre logique biologique se distingue de la logique sociale, et notre opposition intérieure va parfois à l’encontre de ce que nous sommes réellement ou souhaiterions être. C’est dans l’intimité du raisonnement où naissent les premiers conflits avant leurs extensions possibles que Nocturne oscille.
Il est rejoint depuis par Cécile F., Ils sont désormais deux à œuvrer entre noise rythmique et électronique sombre, instruments acoustiques et machinerie, chant et chuchotements. Les textes sont des chroniques d’humeur, des états d’âme et des voix intérieures enfin délivrées. Du bruit parmi nous dans l’incohérence qui nous rend fou.

Un nouvel album CD delux est enfin disponible ici Hypnose Générale

Saphi is the origin of Nocturne and he began its first analog and industrial experiences in 1994. The first concerns were that of global memory and guilt, the notion of choice and free will. In facing a situation we only find an attitude to adopt in order to react to an emergency and to keep us going. Our biological logic is distinguished from the social logic, and our internal opposition goes against what we sometimes really are or would like to be. It’s in the intimacy of reasoning which arise the first conflicts before their possible extensions, that oscillates Nocturne.
He is now joined by Cécile F., they are now two working between rhythmic noise and dark electronics, acoustic instruments and machinery, singing and whispers. The lyrics are chronicles of mood, inner voices finally delivered. Noise among us in the incoherence that drives us crazy. 



Nocturne : Discographie 
Site : Nocturne



ENTRE VIFS
1 - Origines
Entre Vifs est un ensemble bruitiste formé début 1986 dans le prolongement du collectif Le Syndicat sous l'impulsion de Zorïn, artiste plasticien qui assurait depuis 1983 le design graphique du collectif et participait occasionnellement aux sessions d'enregistrement improvisées du Syndicat. L'activité du Syndicat a démarré en 1982 sous forme d'enregistrements sur cassettes audio que Ruelgo, son fondateur, distribuait par ses propres moyens. À ses débuts, Le Syndicat s'inscrivait dans la tendance la plus extrême de la musique industrielle, l'école "power electronics", représentée en particulier par Maurizio Bianchi (Italie), Ramleh (Angleterre), Controlled Bleeding (USA), Merzbow (Japon)... Il a contribué à de nombreuses compilations cosmopolites dans ce domaine, ainsi qu'à des créations sonores collectives par le biais de cassettes échangées par la poste.

Ruelgo et Zorïn se sont rencontrés en 1982 à l'occasion du premier "Festival de l'érotisme", pot- pourri insolite dans lequel lingeries, photos coquines ou curiosa côtoyaient graphzines et street-art.

Zorïn et son amie Mirka, graphistes et amateurs de bondage esthétique, se livraient à des performances de ligotage improvisé sur quelques visiteuses consentantes et Ruelgo exposait des peintures à l'acrylique dans l'esprit des visuels des Residents. Sous le nom générique de La Procédure, structure informelle d'édition se voulant ouverte aux auteurs partageant la même approche - mais finalement réduite à sa seule personne faute de candidats sérieux - Zorïn avait, de son côté, entamé l'ébauche de sa série séquentielle "KMX" à base de collages et de copy-art, pour lequel il utilisait une photocopieuse Xerox et un banc de reproduction de photogravure comme des instruments de traitement d'image et de mixage. Il était possible, en repassant la photocopie d'un montage dans la photocopieuse, de lui superposer la trace xérocopiée d'une image différente, dégrader la texture d'une image en photocopiant à nouveau la copie obtenue, obtenir des effets de bougé plus ou moins marqués, etc. Travaillant dans l'atelier de photogravure d'un éditeur indépendant, il récupérait les films voilés, rognures de massicotage, macules d'impression et autres déchets pour les traces graphiques intéressantes qu'elles produisaient par accident. Le banc de repro lui permettait d'obtenir, au bout d'un long processus, des jeux de films de photogravure ou de bromures prêts à être assemblés "au marbre" ou indéfiniment superposables avec d'autres films ou tirages papier.
Zorïn sera frappé par les similitudes entre sa méthode de travail et celle de Ruelgo, qui se livre à des distorsions sauvages en injectant la sortie ligne d'un walkman sur l'entrée micro d'un ampli hi-fi, découpe des boucles brutales dans des morceaux de bande magnétique de cassettes audio, réenregistre jusqu'à saturation complète des extraits de bandes-son de films ou séries télé et fait du scratch à partir de cassettes rembobinées en mode "lecture". Les deux artistes ressentent également la même nécessité d'un certain anonymat individuel, non par goût du mystère ou pour exciter la curiosité comme dans le cas des Residents, mais pour s'effacer en tant que personnes pour mieux mettre en valeur le bruitisme sonore ou plastique, conçu comme une entité douée d'une vie autonome en perpétuelle évolution – à contre-pied de l'attitude "rock star" auquelle la musique industrielle s'était conformée sans états d'âme. C'est ainsi que La Procédure devient quelque temps plus tard l'atelier graphique à part entière du Syndicat, équivalent visuel de son studio bruitiste, et que Zorïn prend en main le label Le Syndicat.




2 - Naissance d'Entre Vifs
Entre 1983 et 1986, en parallèle avec ses recherches plastiques, Zorïn construit ses premiers instruments bruitistes dont le tout premier, la schmutzbox, est une sorte de Theremin incontrôlable issu d'un poste à transistors auquel il a fait subir un circuit bending avant la lettre, en reliant divers points du circuit récepteur à deux antennes formées par des câbles THT récupérés sur de vieux tubes cathodiques. L'opérateur, en se déplaçant sur la scène, captait les variations de champ électromagnétique et interposait plus ou moins fortement la résistance interne de son corps en appuyant sur les électrodes au bout des antennes. Rustique, mais efficace. Ruelgo assure ainsi, muni de cet équipement et d'un ou deux walkman, une performance en solo au Festival de Théâtre Européen à Blois, en 1984.
Les instruments suivants portent des noms futuristes: éclateurs, grondeur, crépiteur, strideur, crisseur... car Zorïn, dont les influences sont plutôt du côté de Merz et du futurisme, s'est plongé dans l'étude de "L'art des bruits" de Luigi Russolo, qui donnera à la formation ses premières bases théoriques. Il s'agit principalement d'instruments métalliques à base de tiges, tubes ou ressorts stimulés par percussion ou frottés par divers objets (tiges filetées, mini- perceuse, chaînes) et captés par des laryngophones de l'Armée de l'air.
Mais les premiers concerts en public sont à la limite du désastre, la sonorisation dépendant de la bonne volonté d'ingénieurs du son formés au rock et sans doute prématurément sourds aux hautes fréquences. Zorïn reconstruit le système sonore de façon à ce que les membres du groupe puissent assurer leur régie-son eux-mêmes (quant à l'éclairage scénique, il y aura rarement moyen d'échapper aux barbouillages de couleurs ineptes, on ne peut pas être partout à la fois). Le système ne sera pas opérationnel avant 1986. Dans l'intervalle, les travaux de Ruelgo à partir de bandes magnétiques, d'une part, et les sessions live basées sur la lutherie bruitiste de Zorïn, d'autre part, se sont développés de façon indépendante, les uns évoluant vers une forme plus construite, les autres devenant intensément chaotiques. C'est pourquoi, pour préserver la démarche d'auteur de chacun, "Le Syndicat + bruiteurs" devient l'ensemble bruitiste Entre Vifs. Son appareillage ou "Unité Bruitiste" ne cessera de muter au cours du temps.
Dans sa première version, les sons amplifiés des instruments et des voix (captées elles aussi par laryngophone) sont dirigés vers une batterie de commutateurs qui permettent de les transformer à la volée ou de les échantillonner au moyen de pédales de sampler utilisées comme percussions. Par la suite, la plupart des instruments sont remplacés par des échantillons de leurs sons sur bande magnétique à l'exception du grondeur, construit autour d'un gros ressort hélicoïdal fixé sur un support métallique: un synthétiseur à percussion fixé sur l'instrument se déclenche lorsqu'il est mis en vibration par une tige filetée, et son signal de sortie est mixé avec le son amplifié du ressort au travers d'un modulateur en anneau, ce qui permet d'obtenir une gamme de sons très variés. Les dernières versions du système comprenaient en outre 8 pistes sonores sur deux lecteurs de cassettes Tascam, mixées en live, et deux autres pistes commutables, déclenchées à la voix au travers d'un deuxième modulateur en anneau.
Entre Vifs a réalisé une trentaine de sessions bruitistes en studio, dont certaines devant quelques auditeurs coiffés de casques stéréo, et une dizaine de performances live avant de s'interrompre fin 1989.


3 - Renouveau bruitiste
[Zorïn:]
J'ai mis fin aux activités d'entre Vifs par la force des choses: assurer toutes ces performances en même temps que les visuels du groupe, acheter des films de photogravure, louer du matériel de sono, cela coûtait cher en regard de mes revenus épisodiques; j'étais fauché la plupart du temps et ma vie professionnelle était en dents de scie. Par surcroît, j'étais nouvellement accaparé par mon apprentissage des tous nouveaux logiciels de graphisme et de traitement d'image, je sentais qu'il était temps de m'y mettre. D'autre part j'avais l'impression qu'Entre Vifs était arrivé au bout d'une évolution au-delà de laquelle nous étions condamnés à terme à nous répéter, exploiter plus ou moins les mêmes effets en raison des possibilités de jeu restreintes des bruiteurs en tant que tels, la richesse sonore naissant de l'intermodulation des sons entre eux. Plus d'un groupe "harsh noise" a bâti sa carrière sur l'exploitation obstinée du même gimmick servant de marque de fabrique, à la manière des accumulations d'Arman ou des compressions de César dans un autre genre. Il n'était évidemment pas question pour nous de rentrer dans le rang. Pour permettre à E.V. de se renouveler, il aurait fallu à nouveau démembrer le système et le faire muter, ce qui m'aurait pris un temps dont je ne disposais plus : un peu par hasard, mes expériences dans le design interactif m'avaient amené à travailler pour les réseaux informatiques et à me découvrir un don pour l'ergonomie, sans doute héritée de mes études en technologie industrielle, atypique dans le monde du design graphique aussi bien que dans celui de l'ingénierie logicielle.
Ça n'est qu'en 2009 que j'ai eu envie de me remettre progressivement à l'expérimentation sonore, stimulé par quelques découvertes sonores et graphiques qu'il serait trop long de détailler. J'ai d'abord envisagé des "lectures bruitistes" à partir de mix de travaux anciens transférés sur CD, à la façon d'un DJ. J'ai entamé quelques essais dans ce sens, mais le fait de prévoir des enchaînements de morceaux en vue d'un mixage, repérer les plages, etc. allait contre mon intuition. J'aurais pu me simplifier la vie en mixant en MP3, mais je trouve qu'il n'y a rien de moins sexy qu'un nerd qui joue en cliquant sur une souris devant son écran. Une chose en entraînant une autre, je me suis mis à bricoler de nouveaux instruments, qui sont au nombre de 8 à l'heure actuelle: sturmophon (nouvelle schmutzbox), rikrokoïd, Kritz, Kratz, charcutron, vrombleur, lamellophone, et une version améliorée du strideur d'origine - plus les anciens grondeur et électrolyre comme instruments d'appoint, remplacés récemment par leurs versions miniature.
En parallèle, j'ai repris mes recherches plastiques, remises en perspective après cette longue période de latence par mon regain d'intérêt (grâce à Internet) pour les neurosciences et les sciences cognitives, sujets qui avaient éveillé ma curiosité depuis qu'un jeune doctorant, fan d'Entre Vifs, m'avait offert il y a presque 20 ans la thèse d'un de ses enseignants sur les réseaux connexionnistes autoconstruits. Shirubee, percussionniste issue de la musique Zeuhl, participe à Entre Vifs depuis 2010.

Entre Vifs : Discographie
Site internet : Entre Vifs